Thursday, July 12, 2007

Revue des politiques de concurrence et d'investissement/Review of the competition and investment policies

Le gouvernement fédéral annoncait le jeudi 12 juillet la création d'un comité pour examiner les politiques de concurrence et d'investissement du Canada. Aucune revue en profondeur de ces politiques n'a été effectué depuis plus de 20 ans et cette annonce tombe à point.

Le rachat récent de plusieurs joyaux canadiens comme Alcan, Dofasco et plusieurs autres a créé une certaine peur chez certain. De l'autre côté, la tentative de fusion entre Bell et Telus nous rappèle à quel point la compétition est faible dans certaines industries au Canada.

Ces deux politiques sont essentielles pour assurer la productivité et le succès des entreprises canadiennes. Premièrement, un niveau de compétition élevé entre les compagnies encouragent celles-ci à être efficace et à toujours rechercher des meilleures technologies. Ceci aura inévitablement pour effet de créer des fleurons qui auront les assises assez solides pour s'aventurer à l'étranger et y réussir. Quelques rares industries méritent d'être protégés facent à la compétition étrangères. Celle qui me semble réaliste de protéger est l'industrie de la culture, car les produits étrangers ne peuvent être l'équivalent de la culture locale. Cependant, la réglementation dans les secteurs des télécommunications et du transport doivent être peaufiné pour mieux servir les canadiens.

Ensuite, la politique d'investissement doit également être revue. Dans un monde globalisé, les investisseurs étrangers sont beaucoup plus que nos voisins américains. On se plaint des rachats étrangers mais on oublie vite que certaines compagnies canadiennes rachètent de grandes entreprises étrangères. L'adoption d'une clause pour protéger les industries pour une question de "sécurité nationale" peut être envisagée, mais elle doit être vraiment bien établie et ne pas être excessive.

Le gouvernement doit trouver des moyens pour permettre aux grandes compagnies canadiennes de continuer à croître et devenir des géants mondiaux. Des pays de taille inférieure ou égale au Canada comme la Belgique (Inbev), les Pays-Bas (Groupe Heineken, ING), la Suisse (industrie des montres et pharmaceutiques), la Finlande (Nokia) la Suède (Ericksson et Volvo) et la Corée du Sud (Samsung) ont réussi à créer des multinationales. Le pays est donc certainement capable d'en faire autant, sinon plus. Le Canada doit se retrousser les manches et cesser de craindre les étrangers.
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The federal government announced on Thursday, July 12, the creation of a committee to assess the competition and investment policies. No thorough review of these policies has been put forward for more than two decades and this announcement is welcomed.

The recent purchase of many prominent Canadian firms such as Alcan, Dofasco and many others has created a certain fear among Canadians. On the opposite, the merger attempt between Bell and Telus has reminded us that competition in some Canadian industries is rather weak.

These two policies are essential to ensure productivity and the success of Canadian firms. First of all, a high level of competition between companies encourages them to me more efficient and to always seek better technologies. This will inevitably lead to the creation of leading firms that will be strong enough to compete outside Canada and succeed abroad. A few industries merit to be protected against foreign competition. The one that should realistically be protected is the culture industry, because foreign products can not be the equivalent of local culture. However, regulation in the telecommunication and transport industries must be renewed to provide better services to Canadians.

Next, the investment policy must also be reviewed. In a globalized world, foreign investors are much more than our American neighbors. We complain about foreign ownership but we forget rapidly that Canadian firms buy foreign companies. The adoption of a clause to protect certain industries for "national security" reasons may be considered, but it must be well planned and not be excessive.

The government must find a way to allow big Canadian firms to continue their growth and become world giants. Countries of smaller or equal size like Belgium (Inbev), the Netherlands (Heineken Group, ING), Switzerland (Watches and pharmaceutical industries), Finland (Nokia), Sweden (Ericksson and Volvo) and South Korea (Samsung) have manged to create multinationals. The country is therefore capable of doing the same, or even more. Canada must roll up its sleeves and stop fearing foreigners.

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