Thursday, July 19, 2007

Canada y los Americas

Stephen Harper est en tournée en Amérique du sud et dans les Caraïbes ces jours-ci. Le Premier ministre a décider de réaffirmer l'importance des Amériques pour le pays. Pour l'instant l'impact de cette mission devrait être modéré, mais à plus long terme, c'est un virage politique qui sera vraisemblablement très important.

Ce réalignement stratégique du Canada aura de bons effets. Plusieurs des grands pays riches sont très actifs en Afrique, par exemple la France et le Royaume-Uni, à cause de leur passé colonial. Dans les années 1960, avec la dualité linguistique canadienne, le gouvernement avait accéléré son aide aux pays d'Afrique francophone pour ainsi bien distribuer l'argent entre les régions francophone et anglophone du continent.

Sans être aussi pauvre que l'Afrique, l'Amérique latine est la région du monde qui souffre de la plus grande inégalité de la distribution des richesses et des terres. Certains pays se portent mieux que d'autres, mais en général, le niveau de développement reste inadéquat suite à la "lost decade" des années 1980' alors que la région a connu une croissance nulle.

Le Canada peut réellement aspirer à jouer un rôle important dans les Amériques. Outre les États-Unis, les autres pays ayant des liens très fort avec le continent sont l'Espagne et le Portugal. Les USA ne font certes pas l'unanimité dans la région alors que l'Espagne et le Portugal ne peuvent certainement pas rivaliser avec le Canada au niveau du potentiel d'assistance et d'aide au développement.

Bref, ce virage du gouvernment Harper est prometteur et apportera de bonnes choses si l'on continue à bien développer la relation avec la région.
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Stephen Harper is making a tour of South America and the Caribbean these days. The Prime minister has decided to reaffirm the importance of the Americas for the country. For now, the impoact of this mission should be modest, but in the long run, this political shift should most likely be very important.

This strategic realignment of Canada will have good effects. Many powerful States are quite active in Africa, for example France and the United-Kingdom, because of their colonial past. In the 1960's, because of the canadian linguistic duality, the government started to accelerate its aide to the French Africa, thus distributing resources between the French and English regions of the continent.

Despite not being as poor as Africa, Latin America is the region of the world with the biggest disparities of wealth and land distribution. Some countries are doing better than others, but overall, the level of development is inadequate following the "lost decade" of the 1980's when the continent experienced no growth at all.

Canada can really aspire to play an important role in the Americas. Other than the USA, the other countries that have strong links to the continent are Spain and Portugal. The USA do not get unanymous support from the region while Spain and Portugal can't really compete with Canada regarding the potential of assistance and aide for development.

In brief, the shift of the Harper government is promising and will bring good things if we continue to develop the relation with the region.

Monday, July 16, 2007

La revanche de 2010/The 2010 revenge

J'ai eu le plaisir d'être spectateur lors de la quart de finale impliquant le Chili et le Nigéria. Le Nigéria ne méritait pas le sort qu'il a subit suite à de nombreux jugement douteux de la part des arbitres, mais surtout des juges de ligne. Aurait-il gagné, rien est sûr, mais certainement que le match ce serait soldé par un score beaucoup plus serré.

Les équipes africaines, que mon co-locataire anglais Richard (qui vient d'Uganda) ne cessait de promouvoir, ont certainement de calibre pour jouer dans la cour des grands. Leur revanche sera en 2010 quand le sol africain sera l'hote du Mondial. Notez dans votre carnet les pays suivant: Côte d'ivoire, Nigéria, Ghana, Afrique du Sud et Sénégal. Le fameux avantage du terrain au soccer sera en leur faveur et j'espère vraiment qu'un de ces pays ira très loin dans le tournoi.
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I had the pleasure to be a spectator during the quarter final game between Chile and Nigeria. Nigeria did not deserve the fate that happened to them following many dubious calls from the referee, more precisely from the line judges. Would they have won, it is not likely, but surely the game would have ended with a tighter score.

African teams, that my flatmate Richard (from Uganda) promoted all the time, are surely up to the level to play in the big leagues. Their revenge will be in 2010 when the African soil will host the World cup. Write down in your book the following countries: Ivory Coast, Nigeria, Ghana, South Africa and Senegal. The famous field advantage in the game of soccer will be in their favor and I really hope one of those teams will go far during the tournament.

Thursday, July 12, 2007

Revue des politiques de concurrence et d'investissement/Review of the competition and investment policies

Le gouvernement fédéral annoncait le jeudi 12 juillet la création d'un comité pour examiner les politiques de concurrence et d'investissement du Canada. Aucune revue en profondeur de ces politiques n'a été effectué depuis plus de 20 ans et cette annonce tombe à point.

Le rachat récent de plusieurs joyaux canadiens comme Alcan, Dofasco et plusieurs autres a créé une certaine peur chez certain. De l'autre côté, la tentative de fusion entre Bell et Telus nous rappèle à quel point la compétition est faible dans certaines industries au Canada.

Ces deux politiques sont essentielles pour assurer la productivité et le succès des entreprises canadiennes. Premièrement, un niveau de compétition élevé entre les compagnies encouragent celles-ci à être efficace et à toujours rechercher des meilleures technologies. Ceci aura inévitablement pour effet de créer des fleurons qui auront les assises assez solides pour s'aventurer à l'étranger et y réussir. Quelques rares industries méritent d'être protégés facent à la compétition étrangères. Celle qui me semble réaliste de protéger est l'industrie de la culture, car les produits étrangers ne peuvent être l'équivalent de la culture locale. Cependant, la réglementation dans les secteurs des télécommunications et du transport doivent être peaufiné pour mieux servir les canadiens.

Ensuite, la politique d'investissement doit également être revue. Dans un monde globalisé, les investisseurs étrangers sont beaucoup plus que nos voisins américains. On se plaint des rachats étrangers mais on oublie vite que certaines compagnies canadiennes rachètent de grandes entreprises étrangères. L'adoption d'une clause pour protéger les industries pour une question de "sécurité nationale" peut être envisagée, mais elle doit être vraiment bien établie et ne pas être excessive.

Le gouvernement doit trouver des moyens pour permettre aux grandes compagnies canadiennes de continuer à croître et devenir des géants mondiaux. Des pays de taille inférieure ou égale au Canada comme la Belgique (Inbev), les Pays-Bas (Groupe Heineken, ING), la Suisse (industrie des montres et pharmaceutiques), la Finlande (Nokia) la Suède (Ericksson et Volvo) et la Corée du Sud (Samsung) ont réussi à créer des multinationales. Le pays est donc certainement capable d'en faire autant, sinon plus. Le Canada doit se retrousser les manches et cesser de craindre les étrangers.
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The federal government announced on Thursday, July 12, the creation of a committee to assess the competition and investment policies. No thorough review of these policies has been put forward for more than two decades and this announcement is welcomed.

The recent purchase of many prominent Canadian firms such as Alcan, Dofasco and many others has created a certain fear among Canadians. On the opposite, the merger attempt between Bell and Telus has reminded us that competition in some Canadian industries is rather weak.

These two policies are essential to ensure productivity and the success of Canadian firms. First of all, a high level of competition between companies encourages them to me more efficient and to always seek better technologies. This will inevitably lead to the creation of leading firms that will be strong enough to compete outside Canada and succeed abroad. A few industries merit to be protected against foreign competition. The one that should realistically be protected is the culture industry, because foreign products can not be the equivalent of local culture. However, regulation in the telecommunication and transport industries must be renewed to provide better services to Canadians.

Next, the investment policy must also be reviewed. In a globalized world, foreign investors are much more than our American neighbors. We complain about foreign ownership but we forget rapidly that Canadian firms buy foreign companies. The adoption of a clause to protect certain industries for "national security" reasons may be considered, but it must be well planned and not be excessive.

The government must find a way to allow big Canadian firms to continue their growth and become world giants. Countries of smaller or equal size like Belgium (Inbev), the Netherlands (Heineken Group, ING), Switzerland (Watches and pharmaceutical industries), Finland (Nokia), Sweden (Ericksson and Volvo) and South Korea (Samsung) have manged to create multinationals. The country is therefore capable of doing the same, or even more. Canada must roll up its sleeves and stop fearing foreigners.

Monday, July 9, 2007

Une leçon de Sun Tzu pour aider Montréal/A lesson from Sun Tzu to help Montreal

Depuis samedi, La Presse a publié quelques articles (Sortie de Rozon, L'amertume de Normand Legault et Simard ménage la chèvre... et le maire) relatant les difficultés des organisateurs de festivals avec la ville de Montréal et l'administration Tremblay. Gilbert Rozon et Normand Legault semble remettre en cause la vision de Montréal qui fait défaut et l'administration qui leur mets des bâtons dans les roues. Pour sa part, Alain Simard semble plutôt mettre en cause la structure administrative de la ville de Montréal et les guerres de clochers entre les arrondissements.

Il semble évident que la structure de Montréal est sous-performante et qu'elle pourrait être améliorée. Par contre, la modifier semble être l'équivalent de réussir à sortir d'un labyrinthe sans issue.

Par contre, même sans une structure totalement adéquate, la ville de Montréal et son administration centrale peuvent se doter d'une vision claire et porteuse comme ce fut le cas sous Jean Drapeau. Pour l'aider à former sa vision, M. Tremblay et ses comparses devraient ouvrir le livre de Sun Tzu intitulé L'art de la guerre. Sun Tzu y écris qu'il faut miser sur ses forces ou sur les faiblesses de ses adversaires.

Alors, la seule grande rivale de Montréal au Canada est Toronto avec qui l'on se bat sans cesse. Concentrons nous sur les forces de Montréal. La métropole québécoise est la ville universitaire canadienne par excellence. Elle possède 4 universités dont deux de renommé internationale. Que ce soit en médecine, en droit, en sciences sociales, le MBA ou autre, Montréal a assurément un ou des programmes de calibre international. Montréal devrait tirer avantage de cette réalité pour devenir un carrefour du savoir. En faisant comme Boston, Montréal pourrait accroître davantage sa capacité a créer des entreprises qui innovent. La ville doit miser encore davantage sur les sciences de la vie, l'ingénierie et les technologies de l'information et des communications.

L'autre grande force de Montréal, c'est sa culture riche et vibrante ainsi que un centre-ville vivant. En hiver ou en été, sous la neige ou au grand soleil, Montréal offre toujours des choses excitantes à ses citoyens et aux touristes. Alors, il ne faut pas nuire aux festivals en taxant les spectacles mais plutôt développer des moyens pour faire croître ses spectacles, ce qui engendrera plus de revenus pous la ville. De plus, l'échec du projet conjoint entre Loto-Québec et le Cirque du Soleil est déplorable et la ville doit trouver un moyen de remettre se projet en marche.

Enfin, même si la ville n'est pas la seule responsable de certains dossiers, elle doit faire la promotion de certains projets de la région métropolitaine qui lui permettront de mieux respirer. L'achèvement de l'autoroute 30 pour contourner Montréal est un must! Celà diminuera la congestion au pont Champlain et parallèlement la congestion à l'échangeur Turcot qui sera prochainement reconstruit. Une autre priorité doit être le lien ferroviaire vers l'aéroport pour faciliter son accès rapide à coût modique comme partout en Europe.

Montréal n'est certes plus la capitale financière du pays, mais elle n'a rien à envier à Toronto sous plusieurs aspects et la ville doit se retrousser les manches et miser sur ses forces.
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Since Saturday, La Presse has published some articles (Sortie de Rozon, L'amertume de Normand Legault et Simard ménage la chèvre... et le maire) about the difficulties that festival organizers are experiencing witht the city of Montreal and the Tremblay administration. Gilbert Rozon and Normand Legault seems to put into question Montreal lack of vision and the administration that slows them down. As for Alain Simard, he seems to think that the main problem is about the administrative structure of the city and the skirmish between the arrondissements.

It seems obvious that the structure of Montreal is under performing and that it would need to be enhanced. However, modifying it seems the equivalent of finding the way out of a maze that has no exit.

However, even without a perfect structure, the city of Montreal and its central administration can elaborate a clear vision like it was the case under Jean Drapeau's leadership. To help him elaborate is vision, M. Tremblay and his companions should open The Art of War from Zun Tzu. He writes that one must focus on its strengths or on the adversary's weaknesses.

So, the only great rival of Montreal in Canada is Toronto, with whom it fights relentlessly. Let's concentrate on the strengths of Montreal. The city is the leading university hub of Canada. It possesses 4 universities, 2 of them having great international reputation. Whether it be medecine, law, social sciences, engineering, the MBA or others, Montreal definitely has one or more programs of international caliber. Montreal should take advantage of that reality to become a hub of knowledge. By recreating Boston's strategy, Monteal could enhance its capacity to creates companies that are innovative. The city must bid even more on life sciences, engineering and information and communcation technologies.

The other great strength of Montreal is its rich culture and its vibrant downtown area. Winter or summer, snowing or sunny, Montreal always offers something exciting to its citizen and the tourists. So, the city must not harm festivals by taxing shows but rather help them increase in size, which will bring in more tax revenues. Moreover, the failure of the jointventure between Loto-Québec and le Cirque du Soleil is regrettable and the city must find a way to put that project back on track.

Finally, even if the city does not act alone on some projects, it must promote some of the metropolitan area projects that will allow the city to breathe. The completion of the highway 30 to go around the city is a must! That will diminish the congestion on Champlain bridge and therefore reduce the congestion at Turcot exchange, which is to be rebuilt soon. Another priority must be the train link to the airport, which will facilitate a fast and cheap access like it is common in Europe.

Montreal is not the financial capital of the country anymore, but on many aspects, it has nothing to envy to Toronto. The city must get on with it and focus on its strengths.

Sunday, July 8, 2007

Une histoire d'image et de chats?/A story of image and cats?



À la demande de tous, presque, de Patrick finalement, je me permet de faire un tour d'horizon sur M. Harper et M. Dion, eux qui souffrent d'un problème d'image.

Depuis sa nomination à titre de leader du parti conservateur, M. Harper a un problème d'image. Il a passé l'été 2005 a tenter de rehausser son image selon CTV. Cette quête dure toujours puisqu'il est difficile de prétendre qu'il a vraiment réussi à séduire les gens.

Ce problème d'image apparaît sous plusieurs angles. Tout d'abord, qui n'a jamais reçu une superbe photo via e-mail de M. Harper portant une jolie veste sans manche en cuir qui met en évidence son tour de taille imposant? Rien pour nous convaincre qu'il n'est pas un cowboy de l'ouest. De plus, l'épisode médiatique qui nous l'a montré serrant la main de son fils lorsqu'il le laissait entrer à l'école ne peut nous convaincre qu'il est un homme chaleureux. La solution, c'est le Western Standard qui la possède. Semble-t-il que M. Harper adore les chats. L'article suggère d'utiliser cette réalité pour gagner le vote des femmes! Quand on en est rendu là en terme d'image, c'est que ca va mal.

La situation de M. Dion n'est guère mieux depuis sa sélection comme leader du PLC. Durant un barbecue au Manitoba, il a demandé un couteau et une fourchette pour manger des hot-dogs, ca fait vraiment "gars du peuple". La maîtrise de la langue de Shakespeare est aussi un problème chez M. Dion. C'est difficile de bien faire quand vous avez de la difficulté à communiquer avec 75% de la population.

Mais la question que je me pose derrière toute cette course à l'image du politicien parfait est la suivante: préférons nous avoir un imbécile qui possède une belle image ou bien quelqu'un qui peut bien gérer notre pays même si son apparence nous déplait? Je ne dis pas que messieurs Dion et Harper sont nécessairement doués puisqu'ils ont une mauvaise image. Cependant, savoir que M. Dion a été membre du corps professoral d'une des plus grandes université du Canada me semble être un gage d'une certaine compétence. M. Harper est quand à lui détenteur d'une maîtrise en économie ce qui est également rassurant.

Au bout du compte, on peut bien rire entre amis des comportements de nos politiciens, mais il ne faut pas sauter la clôture et baser notre vote sur leur image. Le vote doit se baser sur la vision que chaque leader propose et sur ses engagements et SURTOUT sur le réalisme des engagements pris.

Je vous laisse sur ceci, je m'en vais au pet shop, puisqu'il semble que les chats sont garant de succès avec la gente féminine.
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By request from everyone, well almost, well from Patrick in the end, I allow myself to talk about Mr. Harper and Mr. Dion, which both suffer from an image problem.

Since his nomination has leader of the conservatives, Mr. Harper has an image problem. He passed the summer of 2005 trying to improve his image according to CTV. This quest still goes on today since it is hard to pretend that he has really succeeded to seduce people.

This image problem stems from many angles. First of all, who has never received through an e-mail the photo of Mr. Harper wearing a sleeveless leather jacket that shows off his imposing waistline? Nothing to convince us that he's not a cowboy from the West. Moreover, the media coverage that showed him shaking his son's hand as he dropped him out at school can not convince us that he is a warm-hearted man. The Western Standard possesses the solution to solve the problem. It seems that Mr. Harper loves cats. The newsmedia suggests that he uses this fact to win women's vote! When you are left with that option to lift your image, it means things are not going well.

Mr. Dion's situation is not better. During a BBQ in Manitoba, he asked for a fork and knive to eat hot-dogs, this really does not makes him look like a man from the populace. His mastering of Shakespeare language is also problematic. It is hard to do well when you have difficulty communicating with 75% of the population.

But the question that I ask myself behind all that image race of the perfect politician is the following: do we prefer to have an idiot that possesses a nice image or someone that can manage our country properly even if we dislike the image that he projects? I am not saying that Mr. Harper and Mr. Dion are necessarily gifted because they have a bad image. However, knowing that Mr. Dion has been a faculty member of one of Canada's leading universities seems to me to be the proof that he is competent. Mr. Harper holds a Master's degree in economics, this is also reassuring.

In the end, we can all have a good laugh about our politicians behavior when among friends, but one can not jump to conclusion and base its vote on that. Our vote must be based on the vision that each leader proposes and on the promises and ESPECIALLY on the realism of thoses promises.

I leave you now, I'm heading for the pet shop, since it appears that cats are a guarantee for success with women.

Thursday, July 5, 2007

Stade Saputo/Saputo Stadium

L'Impact de Montréal se construira très bientôt un nouveau stade soccer tout près du Stade olympique. Il est vrai que le centre Claude Robillard n'est pas idéal. Son principal défaut est qu'il est ceinturé d'une piste d'athlétisme, ce qui fait que la foule est loin de l'action. De plus, sa capacité d'accueil est insuffisante.

Le projet Saputo est bien parce qu'il adopte la formule européenne où les estrades sont tout près du terrain. De plus, la décision d'utiliser une surface naturelle est juste, le vrai soccer se joue sur gazon. Par contre, le projet manque de vision. Le stade devrait avoir une plus grande capacité d'accueil. Présentement, le projet prévoit 12,500 sièges sur 3 côtés du terrain avec possibilité d'augmenter la capacité à 17,500 en occupant le 4e côté du terrain.

Bien sûr, Montréal ne peut pas rêver d'avoir l'équivalent des grands stades européens comme Old Trafford, Bernabeu, Nou Camp, San Siro, Allianz Stadion ou le Stade de France. Cependant, l'Impact pourrait sûrement remplir près de 20,000 spectateurs par partie. Encore plus important, la construction d'un stade de 25,000 à 30,000 places permettrait à Montréal de devenir la ville qui accueillerait les grandes parties de soccer comme les parties de l'équipe canadienne. Toronto a choisit une surface synthétique pour son BMO field. Le Stade du Commonwealth à Edmonton à le même défaut que le Centre Claude Robillard, il possède une piste d'athlétisme ceinturant le terrain.

Avec un peu de vision, l'Impact, la ville de Montréal et sa communauté de soccer pourrait permettra à la ville de devenir la ville par excellence du soccer canadien.
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The Montreal Impact will soon build a new soccer stadium near the Olympic stadium. It is true that the Claude Robillard Centre is not perfect. Its main problem is that a running track surrounds the field, which means that the crowd is far from the action. Moreover, its capacity is insufficiant.

The Saputo project is good because it adopts the European formula, where the stands are near the field. Moreover, the decision to use natural grass is excellent, real soccer is played on grass. However, the project lacks vision. The stadium should have a bigger capacity. Currently, the project is planned for 12,500 seats on 3 sides of the field with the possibility to expand the capacity to 17,500 by building stands on the 4th side.

Of course, Montreal can not dream to have the equivalent of the biggest European stadiums like Old Trafford, Bernabeu, Nou Camp, San Siro, Allianz Stadion or the Stade de France. However, the Impact could surely fill 20,000 seats per game. Even more important, the construction of a stadium of 25,000 to 30,000 places could allow Montreal to become the city that would host the national team's games. Toronto chose a synthetic surface for its BMO Field. The Commonwealth stadium in Edmonton has the same problem has the Claude Robillard Centre, it has a running track around the field.

With some vision, the Impact, the city of Montreal and its soccer community could allow the city to become the main soccer city of Canada.

Tuesday, July 3, 2007

Éloge à l'État/Praise to the State

L'État, cette gigantesque machine que l'on adore détester, est pourtant nécessaire et encore plus important SOUHAITABLE. C'est la lecture de l'article de James Surowiecki dans Foreign Affairs
qui m'a incité à soulever ce propos. On peut y lire ceci: "The point is that far from being the inevitable product of a strong economy, environmental improvement is often the result of political struggles that could very easily have gone the other way. It is also unlikely to occur in the absence of a strong state that is accountable to its citizens."

En effet, si l'on veut sortir vivant du combat contre les changements climatiques, il est préférable de s'en remettre au gouvernement plutôt qu'au libre marché. Le libre marché ne peut réellement fonctionner dans le cas des changements climatiques car le marché laissé à lui-même n'est pas capable de prendre en contre les externalités négatives. La bourse du carbone est une bonne solution, mais c'est une solution où le marché est règlementé.

Pour réellement comprendre l'importance de l'État, il faut regarder la situation dans les pays d'Amérique latine, d'Afrique et d'Asie. Sans État pour garantir le respect des lois, la situation est chaotique. Sans sécurité assurée par la police, sans règlementation adéquate et sans politiques sociales qui redistribuent en partie la richesse, un pays ne peut réellement aspirer à prospérer et apporter le bonheur à sa population.

Le problème est plus de savoir modérer l'appétit de l'État qui voudrait tout contrôler, ce qui s'apparente à l'ancien modèle soviétique. Les soviétiques se sont fourvoyés en tentant de toût contrôler et les néo-libéraux qui n'en ont que pour le juste marché ont également tord de vouloir trop réduire le rôle de l'État. Bref, c'est la politique du juste milieu qui semble la meilleure.
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The State, this gigantic machine that we love to hate, is however necessary and even more importantly DESIRABLE. It is the reading of the article of James Surowiecki in Foreign Affairs
that incited me to bring up this statement. In the article, we can read the following: "The point is that far from being the inevitable product of a strong economy, environmental improvement is often the result of political struggles that could very easily have gone the other way. It is also unlikely to occur in the absence of a strong state that is accountable to its citizens."

In reality, if we want to win the combat against climate change, it is preferable to rely on the government instead of the market. Free market can not really function in the case of climate change because the market left on its own is not able to take into consideration the negative externalities. A carbon stock exchange market is a good solution, but it is a solution where the market is regulated.

To really understand the importance of the State, one must look at the situation of the countries in Latin America, Africa and Asia. Without the State guaranteeing the respect of laws, the situation is chaotic. Without security assured by the police, without adequate regulation and without social policies that redistribute parts of the wealth, a country can not really aspire to prosperity et bring happiness to its population.

The problem is rather about knowing to restrain the State that would like to control, everything, which is similar to the former soviet model. The soviets were wrong when they tried to control everything and the neo-liberals that are feverishly in favor of free markets are also wrong in their attemp to reduce too much the role of the State. In the end, it seems that the policy of the "juste milieu" is the best.