Thursday, May 31, 2007

Ma chère Pauline.../My dear Pauline...

"Ma chère Pauline, c'est à ton tour, de te laisser parler d'amour!" Qui vient gâcher la fête péquiste cette fois-ci, M. Bréard (et je l'en remercie). L'ancien directeur général du PQ, Raymond Bréard, a publié un commentaire dans le Forum de La Presse ce matin. Après les louanges venant de partout à l'endroit de Mme Marois qui présageaient un parcours sans faute, voilà que le chat est sorti du sac.

Madame Marois a vraisemblablement fait cavalier seul en 2004 pour avoir la tête de M. Bréard. Règlement de compte en public ou réalité, je n'en sais rien. Mainte fois plus important, elle aurait également été généreuse avec les ministres la supportant et sans le sous avec les autres ministres! Quelle bonne manière de gérer les deniers publics lorsqu'on est ministre des finances.

Avis aux péquistes et aux électeurs, les sauveurs n'existent que dans la Bible (non mes chers péquistes, votre programme n'est pas la Bible) ou les bandes dessinées et romans fantastiques. Alors avant de vous mettre à rêver en couleur, n'oubliez pas que le rendement moyen du gouvernement Charest n'assure plus le pouvoir au PQ comme dans le bon vieux temps. Attachez vos tuques, le PLQ et l'ADQ (qui sont plus rapprochés sur l'échelle politique gauche-droite) représentent toujours le 2/3 des votes aux dernières élections.
____________________________________________
"My dear Pauline, c'est à ton tour, de te laisser parler d'amour!" Who just ruined the PQ party this time around, Mr. Bréard (and I thank him for that). The former General Director of the PQ, Raymond Bréard, published a comment in the Forum of La Presse this morning. After all the praise that Ms. Marois received recently which forebode a perfect course, the cat finally got out of the bag.

Ms. Marois seems to have been alone in 2004 when she managed to get the head of Mr. Bréard. Public settlement or reality, I have no clue. More importantly, she apparently was generous with the ministers supporting her and broke with the others! What a great way to manage the public accounts when you are the finance minister.

Warning to the péquistes and to voters, saviors only exist in the Bible (no my dear péquistes, your programme isn't the Bible) or in comic books and fantastic novels. So, before starting to dream in color, don't forget that the average success of the Charest government doesn't assure the power to the PQ like in good old times. Tie your winter hats, the PLQ and the ADQ (who are closer on the left-right political spectrum) still represent 2/3 of the votes of the last elections.

Wednesday, May 30, 2007

La taxe sur l'essence/Gaz tax


Je lisais ce matin une lettre envoyé au Ottawa Citizen. L'auteur suggère au gouvernement fédéral de baisser la taxe sur l'essence comme il l'a fait pour la TPS. L'argumentaire est que le gouvernement d'Ottawa nage dans les surplus et que les prix de l'essence sont très élevés. Vraiment? Toujours ce matin, Le Devoir fait état du passage de madame Bruntdland, envoyé spécial sur les changements climatiques, à Montréal. Durant cet article, on l'a cite alors qu'elle réaffirme le fait que l'Europe est toujours florissante malgré le fait que l'essence coûte plus de $2 le litre, soit presque le double du coût actuel ici.

Cette absence d'une taxe élevée sur l'essence (ce qui est encore plus vrai aux États-Unis), à donc pour effet de favoriser le transport en auto et aussi de favoriser l'achat de modèle de voiture de dimension plus grande. De ce fait découle un autre phénomène tout aussi néfaste, l'étalement urbain. Pour ceux qui ont déjà eu la chance de visiter Vienne, la ville n'a presque pas de banlieue, c'est un espace compact et dense. Résultat, les transport en commun y sont ultra-performant et très développés

Il est hautement souhaitable que le gouvernement ne saute pas sur l'option de baisser la taxe sur l'essence pour ce faire du capital politique. La vision à long terme exige que l'on maintienne cette taxe.
______________________________________________
I was reading this morning a letter that was sent to the Ottawa Citizen. The author suggests that the federal government lowers the gaz tax like he did for the GST. The arguments are that the central government surplus is huge these days and that gas prices at the stations are very high. Really? Also this morning, Le Devoir mentions the presence of Mrs. Bruntdland, special envoy on climate change, in Montreal. During this article, she is cited when she reaffirms the fact that Europe is still flourishing despite the fact that a liter of gaz costs over $2, almost twice as much compared to Canada.

This absence of a high gas tax (which is even more true in the USA) has for effect to favorize car transport and also the purchase of bigger models. This also leads to another harmful phenomenon, urban sprawl. For those who have had the chance to visit Vienna, the city has barely any suburbs, it is a dense and compact area. The result, public transports are really competitive and well developed.

It is highly desirable that the government doesn't jump on the option of lowering the gas tax in order to gain votes in the next election. The long term vision requires that we maintain the tax as it is.

Tuesday, May 29, 2007

Consommateurs, levez-vous!/Consumers, stand up!

Le journal français Le Monde fait état de déclaration du nouveau président, M. Sarkozy, qui dit que la France s'opposera à la conclusion de la ronde de négociation de l'OMC si les intérets du secteur agricole de son pays de sont pas respectés. La ronde de négociation de Doha est en péril depuis 2003, alors que 22 pays en développement ont exigé plus de concessions des pays industrialisés quant au secteur agricole. Bref, le statut-quo français n'augure rien de bon pour la suite des négociations à l'OMC.

Le support gouvernemental au secteur agricole est un phénomène bien enraciné dans les pays industrialisés et réformer celà semble être une tâche titanesque voir impossible. En tant que consommateurs, nous payons généralement plus cher pour plusieurs produits agricoles, comparativement au prix potentiel dans un régime libéralisé. L'alimentation étant un poste budgétaire familial non compressible, il est extrêmement surprenant que peu d'efforts sont faits par les associations de consommateurs pour exiger des réformes pour dynamiser le secteur agricole et ainsi faire baisser les prix. Consommateurs, levez-vous!
______________________________________________
The French newspaper Le Monde takes notice of a declaration of the new president, Mr. Sarkozy, who says that France will oppose its veto to WTO negociations if the interests of its agricultural sector are not respected. The Doha round of negociations is in jeopardy since 2003, when 22 developing countries asked for more concessions from the developed states in regards to agriculture. So, the French status-quo brings little hope to conclude the WTO negociations.

Governmental support for the agricultural sector is a phenomenon that is well rooted within industrialized countries and reforming this seems a titanic if not impossible task. As consumers, we generally pay too much for many agricultural products, compared to the potential price in a liberalized market. Food consumption being a non compressible budgetary item, it is extremely surprizing that few efforts are made by consumer assocations to ask reforms in order to dynamize the agricultural sector and thus lowering prices. Consumers, stand up!

Monday, May 28, 2007

Avaient-ils une brouette le 11 septembre?/Did they have a wheelbarrow on 9/11?

La théorie du complot reliée au 11 septembre 2001 est véhiculée par certaines personnes. Pourquoi le gratte-ciel #7 du World Trade Center s'est-il écroulé? Pourquoi le trou dans le Pentagon ne correspond pas à la taille de l'avion de ligne mis en cause? La liste de question est longue. Si plusieurs questions demeurent en suspend, un complot de cette taille nécessite l'implication d'un grand nombre de personne et garder le tout secret du grand public semble impensable.

CBC Newsworld présentait hier soir le documentaire The Secret History of 9/11. Le documentaire relate les années 90 et les échecs du renseignement américain. Ensuite, le documentaire explique tous les problèmes de gestion de crise lors du jour fatidique. Problème de communication entre le département du transport aérien et l'armée américaine, problème de communication entre le président et la Maison-blanche et enfin l'ordre d'abattre des avions suspects qui ne s'est jamais rendu aux pilotes des chasseurs américains.

Bref, un fiasco assez déplorable compte tenu des moyens technologiques américains et de leur immense machine gouvernementale. Le film La princesse Bouton D'or a une citation des plus loufoque: "Il n'y pas de bon plan sans brouette." Supposant que ce soit vrai, on peut définitivement dire que les américains n'avaient pas de brouette ce jour là.

La brouette, c'est l'outil parfait pour préparer un mélange à béton parfait à partir de divers produits mélangés. Les États-Unis avaient tous les produits pour premièrement prévoir et contrer les événements du 11 septembre 2001 et deuxièmement pour mieux gérer une situation de crise sans précédent. Malheureusement, la coordination et la concertation au sommet de l'appareil gouvernemental ont fait défaut et c'est ce qui explique le résultat final.
___________________________________________
The conspiracy theory surrounding the 9/11 event is put forward by some people. Why did 7 World Trade Center collapse? Why is the hole not related in size to the airplane that crashed into the Pentagon? The list of questions is long. Despite the fact that many questions are still unanswered, a conspiracy of this size would necessitate the involvement of many persons and keeping everything hidden from the public seems impossible.

CBC Newsworld presented yesterday night the documentary The Secret History of 9/11. This documentary relates the failures of intelligence in the 90's. Then, it explais all the crisis management problems during the doomsday. Communication problems between air transport authorities and the military department, communication problems between the President and the White House and finally the order to shoot down suspicious planes never reached the pilots of the fighters.

All this was a fiasco that is hard to explain considering the American technological means and the tremendous governmental capabilities. In the French version of the movie Princess Bride, there is this rather funny quote: "There is no good plan without a wheelbarrow." Supposing this is true, we can definitely say that the Americans didn't have a wheelbarrow that day.

The wheelbarrow is the perfect tool to prepare a perfect concrete mix from various products. The USA had all the products to first of all anticipate and prevent the 9/11 events and secondly to manage more efficiently the crisis situation. Unfortunately, coordination and cooperation where shortcomings at the summit of the governmental structure and this explains the final result.

Friday, May 25, 2007

Le sens des responsabilités/The sense of responsibility

"C'est de la faute à Michel!"..."non, c'est lui qui a commencé!". C'est le genre de situation que les parents doivent vivre à presque tout les jours. Si l'on transpose ca sur l'arène politique, aujourd'hui les électeurs doivent entendre fiston Mario (ADQ), fiston Jean (PLQ) et fiston François (PQ) emprunter le même discours enfantin. Si le gouvernement tombe, ce sera inévitablement la faute de l'autre selon nos leaders politique. En politique, les gens sont très rapides pour prendre le crédit lorsqu'une bonne décision a été prise. À l'inverse, si un problème apparaît, ce n'est jamais à cause d'une prise de décision de leur part.

Alors, à qui la faute si je gouvernement tombe? Selon André Pratte de La Presse, ce serait vraisemblablement le PQ et de l'ADQ qui seraient responsable...ou plutôt irresponsable. Pour les partis d'opposition, c'est le PLQ et son entêtement à vouloir proposer des baisses d'impôts qui est le problème. Eh bien, la faute sera à tous et chacun. Les partis d'opposition continue à marteler que 2/3 des électeurs n'ont pas voté pour le programme du PLQ, c'est vrai. Si l'on continue la logique, il faut rappeler aux partis de l'opposition que 2/3 des électeurs n'ont pas voté pour leur programme respectif. Bref, tout le monde doit mettre de l'eau dans son vin.

Le plus surréaliste dans tout ceci c'est que personne n'est prêt à repartir en élection; les trois partis ne sont pas prêts et la majorité des électeurs également. Le PQ n'a ni chef, ni nouveau programme, l'ADQ à tout à gagner à donner de l'expérience politique à ses nouveaux députés et le PLQ doit se refaire une image et rassurer sa clientèle anglophone. Finalement, l'électeur moyen préfèrera (et de loin!) prendre une bière en se faisant bronzer sur le bord de la piscine au lieu de regarder les nouvelles politiques.

Enfin, peut-on sérieusement penser que plusieurs électeurs ont réellement changé leur fusil d'épaule en 2 mois? Vive les élections à l'automne ou à l'hiver après une bonne "saison des idées" pour tous les partis politique et un répit pour les électeurs.
____________________________________________
"It's Michel's fault!"..."no, he started it!". That is the kind of situation that parents must face just about every day. If we transpose that in the political arena, today, voters must hear son Mario (ADQ), son Jean (PLQ) and son François (PQ) borrow the same childish discourse. If the government falls, it will inevitably be the other's fault according to our political leaders. In politics, people rapidly take credit for good decisions. On the opposite side, if a problem appears, it's never a decision that was taken by us that is to blame.

So, who's fault if the government falls? According to André Pratte from La Presse, it would presumably be the PQ and ADQ that would be responsible...or rather irresponsible. For the opposition parties, it's the PLQ's stubbornenss to stick with the proposed tax cuts that's the problem. Oh well, the fault will be shared by all of them. Opposition parties keep hammering that 2/3 of the electors didn't vote for the PLQ program, that's true. If we continue in the same vein, it must be recalled to opposition parties that 2/3 of the electors didn't vote for their respective program. In brief, everybody needs to reconcile their differences.

The most surreal in all of this is that nobody is really ready to go ahead with another election; the three main parties are not ready and the majority of voters is not ready as well. The PQ has no leader and no new program, the ADQ has everything to win by giving political experience to its new MPs and the PLQ needs to clean up its image and reassure the english community. Finally, the average voter will prefer (and by far!) to take a beer while sunbathing on the side of the pool instead of watching political news.

In the end, can we really think that many voters have really changed their mind in 2 months? Let's go for elections in the Fall or Winter season after a good "summer brainstorm" for all the political parties and a little break for the voters.

Wednesday, May 23, 2007

À la recherche d'alternatives/In search of alternatives



Le pétrole fut une découverte importante pour le développement de nos sociétés industrialisées. Cependant, aujourd'hui personne ne peut nier que le pétrole a des effets néfastes, pollution de l'air dans les grandes agglomérations et surtout réchauffement de la planète.

Un rapport de Chatham House publié en mars 2007 nous apprend que depuis l'an 2000, la consommation chinoise de pétrole à augmenté de 46%. Citant les prévisions de l'agence énergétique internationale, le Baker Institute nous apprend que US$ 2.2 trillions en nouveaux investissements dans le secteur pétrolier seront nécessaires durant les 30 prochaines années.

Devant ces statistiques et chiffres d'une ampleur effrayante, je ne peux que me poser cette question. Les investissements dans les énergies alternatives et les programmes d'efficacité énergétique, ne seraient-ils pas aussi rentables, sinon plus, que les investissements dans la production de pétrole? On peut penser au transport collectif, aux voitures hybrides, à une meilleure isolation des maisons, à la géothermie, aux ampoules fluorescentes compactes, au secteur éolien et à l'énergie solaire.

Que ce soit au niveau international via l'Organisation des Nations Unies ou au niveau canadien via le gouvernement fédéral, il serait souhaitable qu'une grande étude soit exécutée pour estimer le coût des différentes approches. Je crois fermement qu'une telle étude concluerait que l'investissement dans les énergies alternatives et les programmes d'efficacité énergétique serait beaucoup plus rentable que de continuer à investir dans les puits de pétrole au même rythme.
____________________________________________
Petroleum was an important discovery for the development of our industrialized nations. However, today nobody can deny the fact that oil has harmful effects, like air pollution in big agglomerations and more importantly global warming.

A report from Chatham House published in March 2007 informs us that oil consumption in China has increased by 46% since 2000. Moreover, refering to the International Energy Agency, the Baker Institute informs us that US$ 2.2 trillions in new investments in the oil sector will be necessary during the next 30 years.

Confronted with those statistics and numbers of a frightening scope, I can only ask myself the following question. Wouldn't investments in alternative energies and energy efficiency programs be as profitable or even more profitable than investments in oil production? We can think of public transports, hybrid cars, better insulation of houses, geothermal science, compact fluorescent light bulbs, wind power and solar energy.

May it be at the international level through the United Nations or at the Canadian level through the federal government, it would be advisable that a serious study be done to estimate the costs of the different approches. I firmly believe that such a study would come to the conclusion that investing in alternative energies and energy efficiency programs would be more profitable than continuing to invest in oil wells at the same rythm.

Tuesday, May 22, 2007

L'effet "Ségo"? / The "Ségo" effect?





Ces jours-ci au Québec, suite à la candidature de Pauline Marois pour diriger le Parti Québécois, j'ai entendu plusieurs commentateurs politique parler de "l'effet Ségo". C'est-à-dire, la possibilité qu'une femme devienne leader d'un groupe politique et qu'elle puisent même accéder à la plus haute fonction de son État. Bref, tout semble possible pour les femmes depuis que Madame Royal a presque réussi à se faire élire présidente de la République française.

Sans rien enlever à Madame Royal, je me demande si les commentateurs politique sont vraiment à l'affût de l'actualité internationale? Comme je viens de le mentionner, Madame Royal n'a pas réussi à se faire élire. Quelques femmes occupent la plus haute fonction de leur pays: Michelle Bachelet au Chili, Ellen Johnson-Sirleaf au Liberia, Gloria Macapagal-Arroyo aux Philippines et Tarja Halonen en Finlande. À l'heure actuelle, s'il faut parler d'un effet quelconque, ca devrait être de l'effet "Merkel". Oui, cette femme est chancelière allemande depuis 2005 et, au sein des pays du G7, elle est probablement celle dont le mandat est le plus solide. Au delà de cette femme, les analystes politique ont-ils déjà oublié Margaret Thatcher du Royaume-Uni, Megawati Sukarnoputri d'Indonésie ou Gro Harlem Brundtland de Norvège?

Si l'on veut voir plus de femme occuper des fonctions politiques d'envergures, il faudrait que plus de femmes soient élues dans les parlements du monde. En 2007, selon l'Union interparlementaire, les femmes occupent seulement 17,3% des postes de députés dans les chambres basses au niveau mondial. Les seuls pays qui se démarquent vraiment sont ceux de l'Europe du Nord, avec une moyenne de 41,7%.

Dans les pays développés, le niveau d'éducation élevé des femmes et leur inclusion général dans le marché du travail permettent de croire que celles-ci réussiront aussi à prendre la place qui leur revient dans la sphère politique. Le temps rétabliera l'équilibre et il est fort probable que nous verront plusieurs femmes aux postes de présidente ou première ministre. Dans 50 ans, se souviendra-t-on plus de Merkel ou de Ségo comme pionnière?
______________________________________________
These days in Québec, following Pauline Marois' candidacy to lead the Parti Québécois, I've heard many political commentators speak about the "Ségo effect". That is, the possibility that a woman becomes leader of a political group and that she might even rise to the highest political position of her country. Thus, everything seems possible since Ms. Royal almost made it to become president of the French Republic.

Without removing anything to Ms. Royal, I wonder if the political commentators really follow international events? As I have just mentionned, Ms. Royal didn't get elected. A few women occupy the highest post of their country: Michelle Bachelet in Chile, Ellen Johnson-Sirleaf in Liberia, Gloria Macapagal-Arroyo in the Philippines and Tarja Halonen in Finland. Currently, if we must speak about an effect, it should be about the "Merkel" effect. Yes, this woman became the German chancelor in 2005 and, amongst G7 members, she is probably the one with the strongest mandate. Beyond Ms. Merkel, have the political analysts already forgotten about Margaret Thatcher in the United Kingdom, Megawati Sukarnoputri of Indonesia or Gro Harlem Brundtland in Norway?

If we want to see more women occupy high level political functions, we need to see more women elected as members of parliament throughout the world. In 2007, according to Inter-Parliamentary Union, women occupy only 17,3% of the MP seats in the lower chambers. The only countries that stand out are those of Northern Europe, with an average of 41,7%.

In the industrialized world, the high level of education of women and their general inclusion in the work force allow to believe that they will succede in their attempt to take the place they deserve in the political sphere. Time will re-establish the equilibrium and it is very likely that we will see more women as president or prime minister. In 50 years, who will we remember as a pioneer, Merkel or Ségo?

Sunday, May 20, 2007

De Moscou à Beijing en passant par Ottawa / From Moscow to Beijing passing through Ottawa


Le National Post révélait vendredi l'existence d'un document d'information destiné aux présidents des comités de la Chambre des communes. Ce manuel explique aux président comment agir afin d'assurer que la vision du Parti conservateur soit respectée. On y apprend plusieurs tactiques pour neutraliser les comités et nuirent à leur bon fonctionnement quand certains témoins problématiques s'apprêtent à témoigner. Les adepte de Machiavel y verront du génie. D'autre y verront une dérive de la démocracie comme en Russie ou un manque de transparence comme en Chine.

Ce nouveau faux-pas me rassure. Plus les conservateurs seront au pouvoir longtemps, plus les gens pourront constater qui ils sont vraiment. Le désengagement face au Protocole de Kyoto déplait à plusieurs, exception de l'Alberta. Le renforcement des mesures pour assurer "l'ordre publique et la sécurité". Puis maintenant, ce manque flagrant de respect du processus démocratique. Si certains électeurs s'y reconnaissent, tant mieux pour eux. Cependant, je doute qu'une majorité de canadien supportent de tels comportements. Le temps finira par rattraper Stephen Harper et son parti. Le pouvoir en démocracie est éphémère M. Harper, surtout pour ceux qui en abusent. C'est à croire que le chef du Parti conservateur à déjà oublié que c'est le scandale des commandites qui a causé la perte du PLC!
__________________________________________________
The National Post revealed on Friday the existence of a document destined to the chairs of the committees of the House of Commons. This book explains to the chairs how to act in order to ensure that the vision of the Conservative Party is respected. This book presents many tactics to neutralize the committees and to detract the proceedings when some problematic witnesses are about to speak in front of the committees. The followers of Machiavelli will see genius there. Others will see it as a drift of democracy like in Russia or a lack of transparency as in China.

This new "faux-pas" reassures me. The longer the conservatives will be in power, the more people will be able to know who they really are. The withdrawal from the Kyoto Protocol displeased many, except for Alberta. The reinforcement of measures to maintain "public order and security". And now, this flagrant lack of respect for the democratic process. If some electors feel good about it, that's good for them. However, I doubt that a majority of Canadians support this behavior. Time will catch up Stephen Harper and his party. Power in a democracy is transient Mr. Harper, especially for those who abuse it. It's as if the leader of the Conservative Party has already forgotten that it is the sponsorship scandal that caused the LPC downfall!

Friday, May 18, 2007

Friedman: La terre est plate / Friedman: The World Is Flat

Thomas L. Friedman est éditorialiste sur les sujets d'affaires étrangères au New York Times. Son plus récent livre s'intitule La terre est plate: Une brève histoire du XXIe siècle.

Je me plait à dire que les États-Unis sont capables du mieux, mais aussi du pire. Ces dernières années, je crois que nous sommes témoins des moments où ce pays fait dans l'horreur - guerre en Iraq, refus du gouvernment central d'adhérer au Protocole de Kyoto, scandales financiers (Enron, Tyco, Worldcom, Adelphia, etc).

Par contre, la lecture du livre de Friedman m'a permis de me rappeler que les États-Unis sont ausi capable du mieux: Google, ce merveilleux outil de recherche; la fondation Bill & Melinda Gates qui aide énormément de gens démunis; Thomas L. Friedman lui-même, un auteur intelligent avec des dossiers complets et une compréhension du monde très articulée.

Dans son livre, M. Friedman fait tout d'abord le récit de la mondialisation et des avancées technologiques des deux dernières décennies qui ont permis de réduire les distances qui nous séparent. Ensuite, et encore plus significatif, l'auteur articule sa vision libérale qui invitent les gens, surtout les américains, à ne pas avoir peur des impacts de la mondialisation et de la compétition grandissante qu'elle implique. Il incite les Américains à se redonner un rêve qui les motiveraient à se dépasser comme ce fut le cas durant la course vers la lune.

Après cette excellente lecture, je ne peux que moi aussi rêver du jour où les américains se choissiront des leaders libéraux de la trempe de Friedman qui sauront remettre les États-Unis sur la voie du "meilleur".
_____________________________________________
Thomas L. Friedman is "foreign affairs" columnist for the New York Times. His most recent book is titled The World Is Flat: A Brief History of the Twenty-First Century.

I like to say that the USA is capable of the best, but also of the worst. Lately, I believe that we are witnessing moments where the USA is doing monstrosities - Iraq war, the refusal of the central government to adhere to the Kyoto Protocol, corporate scandals (Enron, Tyco, Worldcom, Adelphia, etc).

However, reading Friedman's book reminded me that the USA is also capable of the best: Google, this wonderful research tool; the Bill & Melinda Gates foundation that helps so many resourceless persons; Thomas L. Friedman himself, an intelligent author with complete research files and an understanding of the world that is so articulate.

In his book, Mr. Friedman first makes an account of globalization and the technological advances of the last 2 decades that have allowed to reduce distances that seperates us. Then, and more significant, the author articulates is liberal vision that invites people, especially Americans, to not be afraid of the impacts of globalization and the increased competition that it implies. He incites Americans to have a common dream that would motivate them to surpass themselves like they did during the race to the moon.

After this excellent reading, I am left dreaming myself of the day that the American people will choose liberal leaders, like Friedman, who will put back the USA on the path of the "best".

Thursday, May 17, 2007

Montréal dans la bonne direction / Montreal heading in the right direction


La ville de Montréal a déposé ce matin son Plan de transport. Ce plan de transport contient 21 mesures pour améliorer le transport collectif et actif (marche et vélo). Ce plan est très prometteur, en autant qu'il soit appliqué.

Tout en appréciant le volet "transport actif", qui non seulement permettrait d'éliminer plusieurs voitures en ville et, encore plus important, de rendre les gens plus actifs, il faut quand même être réaliste à ce sujet. À Vancouver ou Copenhague, j'ai constaté à quel point le vélo peut-être un bon moyen d'aller au travail. Cependant, il faut avouer que le climat côtier de ces villes rend la chose plus facile, c'est-à-dire, pas de grand froid ni de grand chaud.

Côté transport collectif, les choses qui m'apparaissent les plus importantes, c'est l'extension future de la "ligne bleue" vers l'est qui est sur la table depuis longtemps ainsi que l'arrivé des tramways. Le tramway, chose commune partout en Europe, est beaucoup moins dispendieux à mettre en place comparativement au métro et ajouterait un "aspect européen" de plus à la ville.

Finalement, question de faire grincer des dents les banlieusard, les fameux postes de payage aux ponts sont à l'étude. Je suis tout à fait d'accord avec cette éventualité. Cependant, cette mesure devrait inclure des payages sur l'autoroute 20 & 40 aux environs de Dorval dans l'ouest ainsi que sur la 40 tout juste à l'est de l'autoroute 25 pour faire un cercle concentric autour du centre-ville. L'objectif réel de cette politique semble principalement d'inciter les gens de la périphérie à prendre les transport en commun pour aller travailler. Alors, pourquoi ne pas appliquer une tarification supérieure durant les heures de pointe du matin? Ceci permettrait de cibler le problème tout en ne décourageant pas trop les gens qui veulent aller manger au resto ou sortir en ville le week-end.

En conclusion, le meilleur incitatif pour favoriser le transport en commun, c'est d'imposer des désincitatif au transport privé: postes de payage, taxe pour le transport au centre-ville et hausse de taxe sur le stationnement.
___________________________________________________
The city of Montreal has presented its Transport plan this morning. It contains 21 measures to enhance public and active (walk and bicycle) transport. This plan is promissing, if it is applied thoroughly.

While we must appreciate the "active transport" aspect, which would eliminate cars in the city, and more important, would make people more physically active, it must be considered seriously. In Vancouver and Copenhagen, I witnessed that bicycle is a good mean of transport to get to work. However, the coastal climate of those cities makes the use of it easier, meaning, there is no very warm or very cold seasons.

On the public transit issue, in my mind, the most appealing things are the following: the extension of the "blue line" towards the east, which has been planned for a while, and the creation of tramway lines. The tramway, a common thing throughout Europe, is much less expensive to put into place compared to the metro and would add another "european aspect" to the city.

Finally, in order to make suburbans clinch their teeth, the unfamous tolls at the entry points of the island are being considered. I am in agreement with this eventuality. Howerver, this measure must include tolls on the Highway 20 & 40 near Dorval in the west and just east of the Highway 25 on Highway 40 to make a concentric circle around the city centre. The real objective of this policy appears to be mainly dedicated to incite periphery people to take public transit to head to work. Therefore, why not apply a higher tariff during morning peak hours? This would allow precisely target the problem while avoiding to penalize too much the people wishing to head to the city on the week-ends to go at the restaurant or out in the clubs.

In conclusion, the best incentive to favour public transit, is to put barriers to private transport: tolls, a tax on downtown transit and higher taxes on parking.

Wednesday, May 16, 2007

Au revoir Wolfowitz...et la tradition de nomination elle? / Goodbye Wolfowitz...but what about the tradition of nomination?



M. Wolfowitz semble être sur le point de remettre sa démission comme président de la Banque mondiale, selon La Presse. La bonne gouvernance étant devenue l'un des enjeux majeurs défendu par les institutions internationales qui supportent les pays en développement, laisser Wolfowitz en place serait tout simplement une aberration.

L'autre fait important à mentionner, puisque l'on semble se diriger vers une nouvelle nomination, est cette tradition de nommer un américain à la tête de l'institution ainsi qu'un européen à la tête du Fond monétaire international. Cette héritage de la fin de la IIe Guerre mondiale n'a plus sa place et doit être repensé. Le principal critère de sélection devrait être les compétences du candidat, tout en tentant, si possible, de favoriser une rotation selon les différentes régions du globe.
_________________________________________________
Mr. Wolfowitz appears to be on the verge of submitting is resignation as President of the World Bank, according to the Financial Times. Good governance has become one of the main issues addressed by international institutions that support developing countries, therefore, leaving Wolfowitz in place would simply be an aberration.

The other significant fact that must be mentionned, since it seems we are heading towards a new nomination, is the tradition to nominate an American to lead the World Bank, and a European to lead the International Monetary Fund. This inheritance from the end of World War II is not adequate anymore and must be re-thought. The main selection criteria should be competence, while trying, if possible, to favour a rotation according to the different regions of the world.