L'histoire des fusions municipales dans la région de Montréal est captivante. En 2002, lorsque les fusions ont été entérinées par le PQ, j'étais d'accord avec le principe. Je suis rarement d'accord avec le PQ mais cette fois-ci je supportais leur initiative. Les fusions ont plusieurs objectifs: une redistribution du fardeau fiscal entre la ville-centre qui fournit les services et les banlieues cossues qui ne servent que de dortoir et assument peu de responsabilités dispendieuses; assurer une meilleure gestion; permettre un développement cohérent de la région métropolitaine.
Si j'étais d'accord avec l'objectif de fusion, il reste que certaines décisions ont été douteuses et mal avisées. La décision la plus controversée à mon avis fut de fusionner St-Bruno de Montarville avec les autres villes de la rive-sud. Contrairement à toutes les autres villes, St-Bruno ne fait pas parti du tissu urbain continue de la rive-sud. En oubliant le complexe des Promenades St-Bruno, la ville est séparée par l'autoroute 30. De plus, il était clair que la banlieue ouest (Beaconsfield, Dollard des Ormeaux, Kirkland, Pointe-Claire, Pierrefond...) serait fortement réfractaire à l'idée de fusion. Mon avis personnel est qu'on aurait peut-être dû forcer les villes de la banlieue ouest à se fusionner entre-elles. De ce fait, la région métropolitaine aurait été constituée en grande partie de Montréal-centre, Montréal-ouest, Longueuil et Laval.
Maintenant, les libéraux ont tout envoyé en l'air en 2006 suite à leur engagement de permettre les défusions. Les défusions n'ont rien réglé et les batailles de structure administratives persistes. Le gouvernement parle actuellement d'un secrétariat d'agglomération. Au delà de la structure, ce qui est important, c'est le fameux "Representation by population". Pourquoi l'ouest de l'île peut tenir tête au reste de l'île de Montréal alors qu'ils ne sont même pas 20%? C'est une aberration.
Le processus pour réussir les fusions sera long, mais il doit être un succès pour permettre à Montréal de se développer d'une façon cohérente et pour croître comme la ville en a le potentiel. Je me conforte en me disant que la fusion des villes de Laval dans les années 60' a réussi, gardons espoir!
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The history of city mergers in the Montreal region is captivating. In 2002, when the mergers were executed by the PQ, I was in agreement with the principle. I am rarely in agreement with the PQ, but this time I supported their initiative. The mergers have many objectives: a redistribution of the fiscal burden between the city-centre that provides services and the wealthy suburbs that are only dormitories and do not provide expensive services; provide a better management; allow a more coherent development of the Montreal region.
If I was in agreement with the objective of the mergers, it remains that some decisions were doubtful et not well advised. The most controversial decision, in my opinion, was to merge St-Bruno de Montarville with the other cities of the south-shore. Contrary to all the other cities, St-Bruno isn't a part of the continuous urban settlements. Forgetting the Promenades St-Bruno, the city is seperated by the highway 30. Moreover, it was clear that the city of west suburbs (Beaconsfield, Dollard des Ormeaux, Kirkland, Pointe-Claire, Pierrefond...) would be strongly resistant to the idea of mergers. My personal opinion is that we should have forced them to merge together. By doing this, the Montreal area would have been mainly composed of Montreal-centre, Montreal-west, Longueuil and Laval.
Now, the liberals have undone everything in 2006 following their election promise to allow cities to seperate back. This has solved nothing and the fight over administrative structures remains. The government currently talks about an agglomeration secretariat. Beyond the structure, what is important, it the famous "Representation by population." Why can the west-island stand up to the rest of the island of Montreal despite the fact that they are only 20%? This is an aberration.
The process to achieve the merging of cities will be long, but it must succeed to allow Montreal's ability to develop coherently and to allow the growth of the city to its full potential. I am comforted by telling me that the merging of Laval's cities worked in the 60', let's keep hope!
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